Certaines personnes souhaitent faire don de leur corps à la science après leur décès.
Cette décision est précieuse pour l’avancée de la médecine. Cependant, il faut préciser que les besoins des facultés de médecine sont relativement faibles à l’égard du nombre important de demandes chaque année.
Le corps est mis à la disposition des étudiants, lors du décès. La décision est à confirmer par la famille qui accepte alors de ne plus revoir le corps du défunt.
Il faut noter que ce transfert de corps est souvent difficile à accepter pour les proches.
En effet, la famille se trouve, en quelque sorte, lors du décès, privée d’obsèques et d’une sépulture où se recueillir…
En résumé :
Bien faire connaître sa volonté
Le don du corps n’est pas une décision à prendre à la légère. Si celle-ci est confirmée, les proches ne reverront plus le corps de leur défunt.
Les conditions de refus du corps
Même si le donneur a effectué toutes les démarches nécessaires, le corps peut être refusé pour différents motifs:
- La perte de la carte de donneur.
- Un transfert trop tardif (non réalisé dans les 24 heures, à partir de la constatation du décès)
- Le décès par accident, suicide et tout ce qui entraînerait une autopsie ou un problème médico-légal.
- Lorsque le décès a lieu à l’étranger.
- En cas de décès par maladie contagieuse.
- L’hôpital peut aussi refuser le don du corps s’il estime n’avoir pas été prévenu à temps ou s’il n’a pas de personnel pour l’accueillir.
Une volonté qu’il faut bien connaitre
Le corps du donneur sera confié aux étudiants en médecine, futurs médecins, afin qu’ils puissent s’exercer.
Il s’agit donc d’un but didactique. La personne désireuse de donner son corps à la science prendra contact avec la faculté de médecine la plus proche afin de faire connaitre sa volonté.
C’est une démarche importante qui doit être faite avec l’accord de la famille.