La crémation-incinération

La crémation est également appelée incinération dans le langage « courant ».

L’incinération représente une alternative à l’inhumation. Par l’usage du feu, le corps est réduit en cendres. Ces dernières sont placées dans une urne qui peut être inhumée, mise en Colombarium, ou dispersée selon les vœux du défunt ou de la famille. Nous vous détaillons ici les étapes de la crémation.

Définition et processus de crémation qu’est ce qu’une crémation-incinération ?

La crémation est le fait de brûler le corps d’un défunt. La crémation se fait à travers un four à crémation, à une température d’environ 900°C. Malgré l’imaginaire collectif, C’est au contact de la chaleur, et non pas des flammes, que le cercueil et le corps deviennent des cendres. Celles-ci sont ensuite broyées et recueillies dans un « réceptacle », scellé et déposé dans une urne. A noter que les cendres recueillies sont uniquement les cendres du défunt. (Il ne reste rien du cercueil lors d’une crémation).

La durée du processus de crémation est d’environ 2 heures. Bien qu’il existe des salons d’attente, nous conseillons à nos familles de ne pas rester sur place durant la crémation.

La destination des cendres après la Crémation

La destination des cendres doit découler d’un consensus familial. (En cas d’hésitations concernant la destination des cendres, vous pouvez laisser l’urne au Crématorium, le temps de la réflexion).

Les possibilités suivantes après la crémation:

  • La dispersion des cendres dans la nature (Forêt, Mer) : Il faut obtenir une autorisation de dispersion, de la commune du lieu de naissance du défunt. Il est interdit pour des raisons évidentes de dignité, de réaliser une dispersion sur la voie publique. (Routes, fleuves, rivières). Concernant la dispersion en mer, il faut respecter une distance de 3 miles par rapport aux côtes (environ 6 kms). On peut également immerger une urne funéraire, si celle-ci est biodégradable.
  • La dispersion des cendres dans le Jardin du Souvenir, prévue à cet effet dans le cimetière.
  • L’inhumation de l’urne funéraire dans une sépulture familiale.
  • La Dépose de l’urne dans une Case de Colombarium : Structure adaptée à cet effet située dans un cimetière, dans lequel on place l’urne dans une case.

Depuis 2008, suite à une incinération, le particulier ne peut plus conserver l’urne funéraire à son domicile. Nous conseillons aux familles endeuillées de ne pas disperser les cendres. Après cet acte, il y’a une absence totale de lieu physique du souvenir. Cette absence de lieu de mémoire peut perturber « le travail de deuil ».

Crémation

À savoir

Il faut savoir qu’une urne funéraire a un statut juridique particulier. Elle est considérée comme une copropriété familiale, inviolable et sacrée. Concernant le rapatriement d’une urne à l’étranger après crémation, il faut obtenir une autorisation de la préfecture de police, puis la faire tamponner au commissariat de Police. (Il faut toujours se renseigner auprès de l’ambassade, car certains pays exigent des documents supplémentaires) Enfin, pour le voyage en avion, si la plupart des compagnies acceptent l’urne en tant que bagage à main, d’autres exigent le placement de celle-ci en Soute. Il faut choisir un matériau pour l’urne adéquat (ex : métal), pour le contrôle aux machines de détection. Évidemment, il faut se munir d’un sac de transport pour urne.

Crémation et religion

La religion musulmane et la religion juive, interdisent la crémation.

Conseils

La crémation est un acte irréversible qui demande beaucoup de réflexion en famille. Il faut respecter les 3 éléments suivants :

  • Respecter la volonté du défunt énoncée de son vivant.
  • Le choix de la famille au complet, lorsque la volonté du défunt n’est pas connue.
  • Un consensus familial pour la destination des cendres.